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dimanche 2 mars 2014
Si je change, mon conjoint changera-t-il?
On peut répondre à cette question de trois manières : Oui, non et peut-être.
Vous allez me dire : " Je suis bien avancé avec ça !
Voici brièvement une réponse:
Oui : Si l' un des pôles du système- formé par le couple- change, tout le système
en est affecté et des changements en chaîne se produisent.
Non: Il nous est impossible de maîtriser des changements sauf en nous-memes;
le fait que nous changions ne garantit pas que l' autre va changer; mais nous
pouvons modifier la façon dont nous percevons l' autre, nous pouvons changer
de sorte à accepter plus facilement l' autre.
Peut-être : certains changements peuvent se produire mais pas forcement
ceux que l' on attendait et pire, pas dans la direction que nous aurions souhaité.
Il ne faut pas que la motivation pour nous changer nous-memes soit de
transformer l' autre. Si tel est le cas, nous sommes en plein chantage , en
pleine manipulation: nous ne sommes pas sincèrement en train de changer.
Le fait de se changer soi-même requiert, croyez-moi, beaucoup de travail,
un profond désir de changer et un engagement irrévocable dans ce
processus. Quand notre engagement est entaché d' arrière-pensées ( par
exemple, changer l' autre ) et que nous n' obtenons pas le résultat désiré,
nous sommes rejetés dans le cycle de la codépendance. Si vous avez oublié
cette notion , vous pouvez relire mon article: Qu'est ce qu' un codépendant?
C' est nous qui faisons tout le travail, c' est sur nous que pèsent toutes les
responsabilités et la raison pour laquelle nous nous donnons tout ce mal ne
se justifie même pas. Il y a des chances pour que nous nous commencions
à nous sentir amers, dupés ou furieux contre la personne qui persiste
à ne pas changer. Il peut également arriver que nous éprouvions de la
colère vis-à-vis de nous-memes. Tout cela est particulièrement destructeur
et nos efforts se retournent contre nous-memes.
Si vous choisissez de changer, vous n' avez qu'une seule bonne raison
de le faire: parce que vous voulez changer. Vous avez alors la maîtrise
de ce changement. Souvenez-vous: vous ne pouvez maîtriser que la façon
dont vous choisissez de vous percevoir, ainsi que vos comportements, sur la
base de vos sentiments. Vous ne pouvez rien maîtriser d' autre. La façon
dont l' autre réagit votre évolution vous échappe totalement.
En toute logique, vous vous figurez peut-être que, si vous changez en mieux,
vos relations avec ceux qui vous sont les plus proches s' amélioreront en
proportion. Hélas, l' amour est enfant de Bohême et c' est souvent le contraire
qui se produit. Le couple commence à se lézarder, l' entourage pédale dans
la névrose. C' est courant et connu des psychologues s' occupant de thérapies
familiales. Parfois, la détérioration du système est passagère; la famille se
stabilise et retrouve l' harmonie une fois que chaque membre s' est habitué
à ce changement. Mais c' est parfois le contraire qui se produit et le couple
ne résiste pas à ces modifications.
Voila pourquoi il est fondamental que vous ne changiez que pour vous-même,
que vous ne changiez pas que parce qu'il le faut, pour vous, et au diable les
conséquences. Cela ne veut pas dire que tout changement au sein du couple
met celui-ci en péril. Il arrive couramment que des changements positifs
chez l' un ou l' autre conjoint resserrent les relations de couple. Néanmoins,
plus le couple est fragile , moins il a de chance de s' adapter aux changements.
Ce genre de couple, déjà menacé, est source de grandes souffrances pour
ses membres; si votre couple est si fragile que le fait de vous améliorer
le détruise, demandez-vous ce qu'il vous apporte et en quoi il contribue
à la qualité de votre vie.
Si vous essayez de changer dans le but de faire changer l' autre, vous
déchargez cette personne de sa responsabilité de changer, vous lui attribuez
à l' avance le mérite des transformations qui se produiront en elle.
Quand vous changez vous-même, tout le mérite vous en revient parce que
c'est vous qui le faites; vous vous retroussez les manches, vous ressentez la
souffrance, vous tenez bon et obtenez ce que vous vouliez. Tout le monde
a le droit de se voir reconnaître le mérite de ses changements; ce n' est
pas vous qui avez modifié quoi que ce soit, c' est chacun qui s' est changé
lui-même.
N' essayez jamais de changer les autres: cela ne marche jamais !
jeudi 9 mai 2013
Q' est-ce que je suis en train de rater ?
Un ami de google+ m' a laissé un commentaire sur le fait qu'il avait l' impression de toujours faire
de mauvais choix . Quand nous nous posons cette question , c' est que quelque chose ne tourne pas rond.
Quand nous avons le sentiment de passer à coté de quelque chose, nous nous sentons vides, incomplets, inachevés et peu surs de nous. Cette question signifie souvent que nous souffrons, ne savons que faire.
Nous sommes prêts à changer et à nous développer.
La vie est difficile, douloureuse et pleine de problèmes. Nous avons en nous la capacité de vivre
avec les souffrances et les problèmes, de nous sentir pleins de paix et de joie, bien intégrés. Quand
nous sommes bien enracinés en nous-mêmes, que nous possédons l' estime de nous-mêmes, nous
voyons de combien de miracles la vie est faite. Quand nous vivons sous la tyrannie du moi faible, nous
ne sentons que la souffrance et les problèmes nous accablent.
Nous avons le droit - et le choix - d' être acceptés, de nous sentir aimés et de réaliser notre potentiel;
mais nous ne pouvons demander à la vie des choses extérieures à nous-mêmes et de nous apporter
tout cela sur un plateau. Nous devons y mettre du notre afin de procurer ce qui nous manque.
La plupart d' entre nous tendons justement à concentrer nos efforts sur les choses que nous
sommes incapables de maîtriser ou de modifier : tout ce qui est extérieur, les problèmes, la souffrance.
Il nous faut apprendre à nous recentrer sue ce que nous pouvons maîtriser et changer.
Quand vous avez l' impression de passer à coté des bonnes choses de la vie, cela vous blesse, vous
en concevez généralement du ressentiment, et vous tentez de chercher en dehors de vous-même la
satisfaction de vos besoins. Apprenez à vous recentrer sur ce que vous pouvez faire par vous-même, détachez-vous de ce besoin d' attendre tout des autres. Commencez par accepter le fait que
vous passez à coté de certaines choses.
Recentrez-vous sur votre capacité à prendre soin de vous-même. Au lieu de mettre l' accent sur
vos problèmes, mettez le sur votre capacité à les résoudre. Vous êtes un spécialiste de la résolution
des problèmes. Votre passé regorge de problèmes que vous avez résolus. Vos problèmes d'
aujourd'hui, vous les résoudrez, d' une façon ou d' une autre. Choisissez la manière dont vous
voulez les résoudre et faites de votre mieux. Récompensez-vous pour vos efforts même si vous
n' obtenez pas exactement ce que vous désiriez. Ne vous laissez pas hypnotiser par les
souffrances de la vie, observez plutôt ce que la souffrance vous enseigne. Rappelez-vous que la
douleur fait partie de la vie et qu'elle est utile à bien des égards. C' est elle qui nous ouvre les
portes du changement. C' est elle qui met votre estime de vous-même à l' épreuve et vous
conduit à une conscience plus précise de ce que vous êtes. La douleur est un extraordinaire
professeur, si vous vous ouvrez à ses enseignements.
Quand vous avez l' impression de passer à coté de quelque chose, demandez-vous si vous êtes
capable de subvenir à vos besoins. Si vous vous sentez mal aimé, appliquez-vous à vous aimer.
Si vous souffrez de n' être pas récompensé ni reconnu pour ce que vous êtes récompensez-vous, reconnaissez votre valeur. Si vous vous sentez décentré, si la paix intérieure vous fuit, commencez
par accepter le stade auquel vous êtes parvenu, entraînez-vous à ralentir votre rythme; prenez
soin de vous-même, aimez-vous. Faites pour vous-même ce que vous espéreriez que les autres
fassent pour vous.
Dites-vous les mots que vous aimeriez entendre de la bouche des autres. Arrêtez de vous tourmenter
pour devenir heureux ou satisfait, contentez-vous de vouloir devenir conscient.
Quand vous convoitez désespérément quelque chose, cette chose nous fuit souvent. C' est encore
un paradoxe : quand vous acceptez d' être là où vous êtes et d' avoir ce que vous avez, vous obtenez souvent ce que vous voulez.
Vous avez tout ce qu' il faut pour prendre soin de vous-même tel que vous êtes dans l' instant
présent.
S' il vous manque quelque chose pour vous percevoir positivement, remédiez-y et obtenez tout
ce dont vous avez besoin.
S' il vous manque quelque chose qui dépend des autres ou de facteurs extérieurs, changez vos
priorités et renoncez à diriger vos efforts sur ce que vous ne pouvez pas maitriser.
En définitive, vous n' obtiendrez jamais de l' extérieur ce dont vous avez vraiment besoin.
Comblez-vous vous-même et vous n' aurez plus l' impression qu'il vous manque quoi que ce soit
dans votre vie.
lundi 29 avril 2013
J' en fait tant et rien ne marche : pourquoi ?
C' est la question souvent posée par ceux qui sont obsédés par l' action . Ils ne peuvent
comprendre pourquoi ils se sentent aussi fatigués et dépassés.Quand l' on ressent cela, il faut se
demander : " Je fais cela pour qui, pour quoi ? " Les réponses sont très probablement: " pour les autres,
pour obtenir des récompenses extérieures, pour mon moi faible". Le modèle activiste occidental est
tout entier tourné vers l' action, mais agir n' est pas être. Ce sont deux choses entièrement distinctes.
Agir n' est pas être et agir plus vite ne conduit pas davantage à être.
Le modèle ontologique ne dépend pas de l' agir. D' accord, il y a des choses que nous pouvons
faire afin d' apprendre l' estime de nous-mêmes. Nous pouvons nous dire de nous aimer nous-mêmes,
nous pouvons faire des choix et nous récompenser. Ce sont en effet des actions; elles peuvent nous
faire du bien,mais elles ne dépendent pas de l' être.
Souvenez vous : nous n' avons rien à faire de spécial pour être bien, pour être comme il faut.
Le fait de s' accepter soi-même, tel que l' on est dans l' instant présent , ne consiste pas à faire
quelque chose de particulier: c' est Etre . Au contraire, la prise de conscience de notre personnalité
intime requiert que nous cessions toute activité.
La différence entre agir et être peut être l' un des concepts les plus difficiles à saisir. On nous
a appris à faire, faire, faire; on nous a toujours focalisé sur l' activité, la réussite, la productivité.
On nous a appris à apprécier les comportements actifs et dénigrer ceux qui sont passifs.
Quand nous voyons quelqu'un adopter un comportement facile, nous le qualifions souvent de
paresseux, voire de fainéant Avoir l' air actif, cela équivaut à avoir les choses en main , à etre
productif; notre ethique de travail récompense ces attitudes roboratives.
Hélas, on n' apprend pas l' estime de soi par l' activité; on n' apprend pas à être en agissant.
Nous ne pouvons pas faire de l' estime de nous-mêmes, nous devons être en harmonie avec
cette estime de nous-mêmes.
Le concept de paradoxe ( voir mon article ) vient ici à notre secours. Si nous voulons quelque
chose, il faut nous en détacher. Il faut faire moins pour obtenir davantage. Il faut ralentir pour
attendre plus vite notre but. Faire quoi que ce soit tend à nous polariser sur un résultat : nous
redevenons obnubilés par un but. Nous replongeons dans le modèle occidental. Faire quoi que
ce soit nous projette rapidement dans l' avenir : et cela nous arrache à l' instant présent et à
nous-mêmes.
Si vous en faites trop, si vous travaillez trop dur et vous sentez fatigué en permanence, arrêtez-
vous, arrêtez-vous net ! Détendez-vous, prenez trois inspirations profondes et levez le pied.
Recentrez-vous : la priorité des priorités, c' est vous. Dormez davantage, méditez, faites des
exercices de relaxation, asseyez-vous un moment et ... soyez . Je vous apprendrai plus tard toutes
ces techniques ; quelles que soient celles que vous choisirez , elles ne sont qu'une passerelle pour
que vous vous sentiez être. Le monde ne va s' écrouler si vous vous consacrez un peu plus de temps.
Il vous faut peut-être revoir vos priorités, décider de réduire un peu vos revenus, choisir une vie
plus équilibrée et vous priver de quelques " jouets ".
C' est votre vie, c' est votre choix. Si vous vivez à cent à l' heure, trop fatigué pour goûter quoi que
ce soit, qu'avez-vous à perdre ?
Un autre paradoxe intéressant, c' est que nous en faisant davantage quand nous sommes plus
calmes.
Nous nous sentons plus maîtres de nous quand nous sommes reposés et la vie est plus drôle
quand nous vivons l' instant présent. Etre ne signifie pas que nous ne faisons plus rien; être ne
signifie pas que nous nous retirons dans une grotte ou dans une tour d' ivoire.Etre signifie que c' est
nous qui choisissons ce que nous faisons et que nous le faisons bien.
Cela signifie que nous nous occupons de nous et que nous nous accordons des périodes de
" convalescence psychologique " pour récupérer nos énergies que nous consacrons à satisfaire
à nos propres besoins. Du coup, nous disposons d' une force accrue que nous pouvons' librement,
décider de consacrer à servir les autres. Ainsi nous faisons tantôt des choses que nous voulons
vraiment faire, tantôt des choses qui nous plaisent beaucoup moins, mais en sachant pourquoi nous
les faisons.
Etre, c' est le contraire d' être piégé. Dans le modèle occidental, celui qui gagne la course, c' est
celui qui meurt avec le plus de jouets.
La vie est bien autre chose, et l' on peut toujours trouver le le temps de satisfaire ses véritables
besoins.
OSEZ ETRE
dimanche 28 avril 2013
Vous avez été maltraité pendant votre enfance: pourquoi continuez-vous à vous faire du tort ?
La plupart d' entre nous ont été victimes de violences affectives. Beaucoup trop ont même été
victimes de violences physiques, voire sexuelles. On pourrait croire qu' ayant été maltraités par
autrui, nous allons tout faire pour ne pas nous maltraiter nous-mêmes.
Dans la réalité, c' est exactement le contraire qui se produit. Les enfants victimes de violence
tendent à devenir des adultes violents. Cela montre l' influence déterminante de notre éducation
sur notre personnalité.
On nous enseigne à ne pas nous accorder de valeur, à ne pas prendre soin de nos propres besoins.
A cette première école, nous sommes des élèves zélés; nous avons tendance à nous conformer
au rôle écrit pour nous; ce rôle prescrit que nous ne sommes pas dignes d' être bien traités, que
nous sommes " méchants " et qu 'il faut nous punir. Les violences précoces dont nous avons été
victimes nous dépouillent du respect élémentaire de notre personnalité et nous empêchent de
reconnaître le caractère foncièrement bon de notre caractère. Elles nous enfoncent dans le crane
qu' il y a en nous quelque chose d' abominable dont nous devons avoir peur. La violence nous
apprend à ne pas nous faire confiance, elle nous enseigne que nous ne méritons pas d' être en
sécurité ni aimés. La violence tue notre élan vital et étouffe notre propension à prendre des risques.
Elle nous apprend à réprimer nos propres sentiments, et à manipuler ceux des autres pour subvenir
à nos besoins. La violence est un professeur abominable; le scénario de la violence met en scène
des acteurs qui sont tous perdants et s' entraînent mutuellement dans un cercle vicieux et dangereux.
Eh bien, ce professeur peut être bâillonné, ce scénario peut être jeté; il y a une issue à ce cercle
vicieux.
Pour en sortir, il faut commencer par prendre conscience d' une chose : ce n' est pas vous qui
avez écrit ce scénario, vous n' êtes donc pas tenu de vous y conformer. Ce n' est pas de votre
faute si vous avez été éduqué de la sorte et vous n' êtes pas responsable des violences que vous
avez subies. Vous ne les méritiez pas. Elles échappaient à votre maîtrise. Vous êtes totalement
innocent.
Même si vous étiez un enfant " insupportable", vous ne méritiez pas d' être maltraité; aucun être
humain ne mérite çà. La question de savoir qui avait tort ne se pose même pas: c' est votre
agresseur qui avait tort de A à Z. Vous devez accepté le fait que vous êtes une victime, que vous
n' avez rien à cacher et qu'il n' y a rien là de honteux. Vous n' avez pas à vous pardonner quelque
chose qui n' était pas de votre faute. Oubliez tous remords: ce n' est pas vous qu'ils doivent ronger.
Répétez-vous encore et encore: " Ce n' était pas de ma faute ! " jusqu'à ce que vous soyez
parfaitement convaincu. Cette première étape est vitale.
Deuxième étape du scénario : reconnaître que vous êtes bon. Peu importe ce que vous avez fait ou
ce que l' on vous a fait : vous êtes bon. Votre nature est bonne, c' est inné. Vous êtes venu au monde
avec et vous quitterez ce monde avec, sauf si vous persistez à la nier et à la contredire avec des actes
erronés. Répétez-vous encore et encore : " Je suis bon " jusqu'à ce que vous sentiez cette évidence
vous pénétrer. Vous saurez d' instinct lorsque votre certitude sera totale. Vous deviendrez
conscient du fait que votre nature est foncièrement bonne et cette certitude est puissamment
dynamisante.
Une fois que vous aurez franchi ces deux étapes, vous serez prêt à vous soigner. Le processus
de guérison commence souvent par une explosion de colère contre votre agresseur. Cette
colère est bonne et saine, il ne faut pas l' escamoter. Il est naturel d' être en colère: regardez un
peu tout ce que vous avez perdu dans cette affaire ! Peut-être aurez-vous besoin d' un psychologue
pour utiliser cette colère de façon constructive. Il faut que vous la tourniez vers l' extérieur
et non pas vers vous-même; mais il n' est pas nécessaire que vous l'exprimiez personnellement
à votre agresseur. Il n' est pas nécessaire que vous exprimiez cette colère dans des comportements
violents, ce qui vous rejetterait dans un cercle vicieux négatif. Après la colère, survient le
pardon : vous serez à même de comprendre que votre tortionnaire était lui-même prisonnier d' un
cercle vicieux destructeur. Une fois que vous aurez pardonné, vous pourrez lâcher prise.
La dernière étape consiste à vous libérer de tout programme. Vous êtes responsable de votre
vie, responsable de vos comportements. Si vous continuez vos violences contre vous-même
ou contre les autres, c' est à présent de votre faute, car vous avez le choix. Jusqu'à aujourd'hui
vous étiez pris dans un schéma que vous n' aviez pas mis sur pied. Mais maintenant, vous savez :
dorénavant , vous êtes libre de de vos décisions. Vous n' avez pas - et vous n' aurez jamais -
de bonnes raisons pour vous maltraiter; vous n' aurez pas - et vous n' aurez jamais - de bonnes
raisons pour vous punir ou vous comporter de façon destructrice. Vous pouvez vous aimer,
accepter vos mauvais cotés, vous pardonner vos erreurs, vous défaire de votre douloureux
passé et prendre la vie à bras-le-corps pour réaliser tout votre potentiel. Si vous décidez de
persister à vous faire du tort et à vous comporter de façon destructrice, reconnaissez
honnêtement que c' est votre choix, et non la conséquence de votre triste éducation. Votre
enfant intérieur est à présent votre victime. Cet enfant mérite d' être aimé, d' être traité avec
délicatesse, d' être gardé en sécurité.
Vous êtes le seul qui puissiez compenser les manques de votre passé.
Quel but plus beau pourriez-vous vous fixer dans la vie ?
vendredi 26 avril 2013
Comment en finir avec l' alcoolisme? La drogue? La boulimie ? Le don juanisme ou la nymphomanie ? La violence envers les autres et envers soi-même ?
Tous ces excès comportent une relation de dépendance. . Il ne s' agit là que d 'une étude générale ; J'aborderai plus tard les cas spécifiques de chaque dépendance et traiterai plus en détail tout ce qu'
elles entraînent tant physiquement que moralement.
Nous nous livrons à des excès pour remédier à notre mal de vivre et nous soulager momentanément;
nous essayons de nous sentir plus forts, plus maîtres de nous, tout en échappant à la réalité de nos existences.
Comme ces excès nous donnent le sentiment de notre maîtrise, comme ils nourrissent notre illusion
d' échapper à la réalité, nous avons tendance à réitérer l' expérience. Mais les excès engendrent
toujours des remords, et le remords nous plonge dans un cercle vicieux. C' est comme le serpent qui
se mord la queue, dont j' ai parlé dans un article précédent à propos du remords. Nous faisons quelque chose dont nous savons pertinemment que c' est mal ou mauvais, nous en éprouvons des remords et ce sentiment de remords est une panacée. Tout d' abord, nous ne sommes pas mécontents de nous sentir coupables; cela veut dire qu' au fond, nous ne sommes pas si mauvais; en effet, on nous a appris que les
" méchants " n' éprouvent pas de remords. Mais avec le temps, notre sentiment de culpabilité augmente
et le remords nous ronge de façon insupportable. Nous partons alors à la recherche de causes
extérieures pour justifier notre conduite. Nous disons par exemple : " Je n' aurais jamais fait cela si un
tel ne m' avait pas fait ça", " C' est elle qui me l' a fait faire", ou encore " Ils ne comprennent rien à mon
cas". Bref, toutes ces rationalisations et ces faux prétextes deviennent bientôt si convaincants et notre comportement se trouve justifié de façon si éclatante que nous récidivons: et c' est parti pour un nouveau
tour du cercle vicieux : dépendance - remords - justifications - dépendance accrue, etc. Et la boucle est bouclée.
Tous les excès, y compris la violence envers soi-même et envers les autres, ont un point commun :
ils proviennent d' un sentiment d' insécurité intérieure. Ils sont tous des manière d' extérioriser notre
manque d' amour pour nous-mêmes. Nous ne saurions à la fois nous aimer et nous maltraiter
nous-mêmes. Toutes les violences, toutes les dépendances sont d' abord et avant tout égocentriques.
Elles révèlent que la personne ne perçoit le monde extérieur qu' à la lumière de ses propres besoins
insatisfaits. Cela veut dire que son insécurité, son moi faible, sont devenus si exigeants qu' ils en
viennent à dicter de façon aveugle ses comportements.
Les interventions les plus efficaces pour remédier aux écarts dangereux de comportement consistent à
remplacer le comportement destructeur par un autre comportement, constructifs celui-là. Autrement dit,
on remplace une " mauvaise " drogue par une " bonne " . Les alcooliques remplacent l' alcool par
des réunions d' Alcooliques Anonymes, les drogués remplacent leurs drogues par un programme en
douze étapes. De même pour la boulimie, la nymphomanie, le donjuanisme et les autres formes d' excès.
Ces comportements destructeurs sont remplacés par un comportement constructif. Le programme de
désintoxication en douze étapes est efficace car il remplit le vide qui se crée quand l' on décide de
renoncer à la drogue; ce programme fournit aux drogués un autre pôle sur lequel focaliser leur attention,
il leur ouvre un local où venir passer leur temps et dépenser leur énergie.
Il y a autre chose que le groupe de soutien apporte, une chose plus importante encore que de
remplacer la drogue. Le groupe procure un environnement encourageant, indispensable pour éviter
le découragement dont est nourrie la dépendance. Ces programmes en douze étapes sont devenus
des modèles de la façon dont on doit s' y prendre pour sortir d' une habitude destructrice. Ils prennent les gens là où ils en sont - des êtres humains en proie à la souffrance - et ils ne leur demandent pas d' être parfaits.
Ils insistent même sur le fait que nul ne peut être parfait et que l' on doit se tourner, avec ses défauts
et ses dépendances, vers une puissance supérieure. Il n' est pas nécessaire d' être fort pour se
débarrasser d' une dépendance. Il n' est pas nécessaire de devenir d' abord parfait. Ces programmes
de désintoxication en douze étapes sont remarquables pour apprendre l' estime de soi. Les groupes de soutien de ces programmes constituent une bonne psychothérapie. Malheureusement ils ne sont pas
encore généralisés en France.
Le problème, quand vous allez voir un psychiatre est qu' il va substituer le produit qui vous rend dépendant par des médicaments qui vont vous rendre dépendants ... On peut se poser la question de savoir quand la médecine française va vraiment prendre la mesure de la bêtise de ces cercles vicieux. Certes , dans le cas
de graves dépressions qui entraînent des actes conduisant à une dépendance ou une dépendance qui
entraîne un grave trouble psychiatriques, la prescription de médicaments adaptés peut être utile mais
elle ne doit pas être systématique. Pour avoir animé des ateliers de prise en charge de travailleurs alcooliques, je peux vous dire que beaucoup d' entre eux ne présentaient pas de névrose mais qu' ils
avaient simplement besoin d' écoute, d' aide et d' un plan de sevrage. Peu importe les rechutes, la
personne est prise en main dans sa globalité, sans que l' on ne la juge.
Ces programmes parviennent à vous sortir de la dépendance et des excès qui vous détruisent. En vous acceptant tel que vous êtes le groupe vous montre comment vous accepter vous-même
. En vous encourageant à donner le meilleur de vous-même, le groupe de soutien devient pour vous une source de motivation pour développer l' amour de soi.
N' hésitez pas à vous renseigner s' il existe près de chez vous, dans votre entreprise, ou dans une clinique des séances de groupe.
dimanche 14 avril 2013
Pourquoi est- ce que je n' arrive pas à dire "non "?
Cette question est manifestement liée à la précédente, où nous parlions de s' affirmer . Les
gens qui peuvent difficilement dire " non" ne savent pas ce qu' ils veulent ou ce qu' ils ne veulent pas.
Souvent, ces gens pensent que "non" est un gros mot, qui fait le vide autour de ceux qui le prononcent.
Quand on est capable de dire clairement " non " et d' agir en conséquence, c' est que l' on a du respect envers soi-même. C' est que l' on est capable de subvenir à ses propres besoins.
Si l' on est incapable de dire souvent " non ", cela signifie que l' on ne sait pas ce que l' on ne veut pas,
et que l' on ne sait pas non plus ce que l' on veut. Ce n' est pas par hasard que les gens trop " gentils "
finissent aigris, perplexes et exploités, sans savoir exactement comment ils en sont arrivés là.
Ce n' est pas un hasard si les gens qui ne disent jamais " non " se retrouvent avec d' autres gens
qui leur disent rarement " oui ". Ces deux opposés s' attirent irrésistiblement pour former des
couples maudits. Quand l' on n' est pas capable de dire " non ", cela veut dire que l' on n' a pas
confiance en soi-même.: on ne croit vraiment avoir ni droits ni besoins. Cela signifie que l' on s'
occupe davantage des désirs et des besoins de l' autre que des siens propres.
Les gens incapables de dire " non " essaient en vain de se mettre à la place des autres, ils s' exténuent
à trouver tous les moyens de s' occuper d' autrui, et, pour cela, ils doivent s' exténuer à comprendre
ce qui motive l' autre. Bref, ils tentent passivement de forcer l' autre à s' occuper d' eux. Cela
ressemble à de la manipulation, et c' en est bel et bien une . Pire en se comportant ainsi, nous
attendons des autres qu' ils se mettent à notre place et sachent ce que nous voulons et ce dont nous
avons besoin, même quand nous ne le savons pas nous mêmes ! Le coeur du problème, c' est que nul
ne peut se mettre à la place d' un autre; dans la tète de chacun, il n' y a de la place que pour
une personne: et c' est la personne à qui appartient cette tête là. Chaque fois que vous vous épuisez à
vous mettre à la place de quelqu' un d' autre, vous n' êtes pas à la votre. Vous ne prenez pas soin
de vous-même. Et donc vous ne pouvez pas savoir ce que vous voulez ni ce dont vous avez besoin.
Mettez- vous à votre propre place et restez-y. Quand vous sentez que vous ne voulez pas faire
ce que l' on vous demande, refusez. N' acceptez de rendre un service qu' à une condition : que vous
soyez sur de faire un vrai cadeau, clair, net et sans condition Cela signifie que vous voulez vraiment
faire ce que l' on vous demande ou ce que l' on attend de vous, et que vous n' attendez rien,
rigoureusement rien, en échange. est-ce que cela semble égocentrique ? Seulement dans le cas où
vous exigez des autres qu' ils fassent tout pour vous alors que vous refusez de faire quoi que ce soit
pour les autres.
Les gens incapables de dire " non " sont en général les plus gentils du monde. Ils font tout pour
être bons. Ils ont tendance à confondre " bon " et " gentil ". Ils ont le désir sincère de se rendre
utile et ils ne comprennent pas pourquoi leur système engendre tant de colère et de rancoeur. De
nouveau, la faute en incombe à une éducation défectueuse.
Il y a ici un autre paradoxe : les gens incapables de dire "non "ne sont en général pas respectés par
les autres. On finit par penser que leur serviabilité va de soi, on les traite comme des victimes ou,
au mieux, comme des gens peu importants. Au contraire, on a tendance à éprouver du respect
pour quelqu' un qui vous dit " non ", quand la même personne vous dira " oui " une autre fois; ce
" oui " sera davantage apprécié car l' on saura alors qu' il est sincère.
Entraînez-vous à dire " non ". Le monde ne va pas s' écrouler pour autant. Exprimez clairement
ce que vous ressentez. Cela simplifiera votre vie et celle des autres.
Vous serez surpris de constater combien les gens respectent un " non, " clair et net, et
vous vous sentirez mieux vis-à-vis de vous même si vous êtes dans la vérité et que vous
prenez soin de vous-même .
Chacun y gagnera.
dimanche 7 avril 2013
Pourquoi est-ce que je n' arrive jamais à me défendre ?
La peur de s' affirmer, de faire valoir ses droits remonte directement à notre éducation :
on apprend aux enfants à être " gentils ", à se tenir " tranquilles ". On ne leur apprend pas à s' aimer eux-mêmes; on leur enseigne à consacrer leur temps et leur énergie à complaire aux gens de façon à
se faire aimer. On leur fait croire que les gens se vexeront et les mettront à l' écart s' ils expriment
des opinions opposées à celles de leurs interlocuteurs. C' est le dernier qui parle qui a raison : il est
plus facile d' acquiescer et de faire taire ses droits, ses choix et ses sentiments plutôt que de risquer
de se faire abandonner. On les convainc de faire " comme tout le monde " : alors, on les aimera,
alors tout le monde prendra soin d' eux. Paradoxe: ces "oui-oui " sont en général très mal supportés
par leur entourage. Le résultat est en général contraire à celui recherché : l' abandon, affectif ou
physique.
C' est bien à cela que mène le refus de s' affirmer. Cela signifie que l' on ne se sent pas digne
de défendre ses opinions, ses sentiments, ses pensées, ses droits. S' affirmer; c' est avant tout
exprimer qui l' on est, cela n' équivaut pas à jouer des coudes et à faire preuve d' agressivité.
L' agressif est un anxieux, au même titre que le soumis. Ce n' est pas un hasard si les deux extremes
s' attirent. L' égocentrisme de l' agressif saute aux yeux, mais ne pouvons-nous pas le voir
également chez le soumis? Le soumis délègue à ses proches le soin de l' aimer; il abdique sa capacité
à s' aimer lui-meme et attend des autres de recevoir l' amour en échange de sa " gentillesse". Il
essaie de s' entourer d' amis qui assumeront les responsabilités de sa propre vie qu'il refuse de
prendre en charge. Le soumis est un égocentrique. Il manipule les autre avec ses façons
doucereuses pour qu'ils pourvoient à ses besoins. Le souci principal du soumis est d' avoir l' air
gentil, bien plus que de se colleter les réalités de l' existence. Il commence à vous manipuler gentiment,
vous prodigue de petites attentions afin d' obtenir de petites attentions afin d' obtenir des avantages
en retour et finit jaloux, amer, aigri.
Il ne faut pas confondre gentillesse et bonté. La passivité, l' approbation du bout des lèvres, le fait
de donner son accord alors que, profondément, l' on n' est pas d' accord, tout cela coute cher;
en effet ces petites tricheries mondaines sont dangereuses: elles nous coupent de la réalité, elles
nous empêchent d' être nous-mêmes et de développer tout notre potentiel. Elles empechent les
autres de nous faire confiance et d' établir avec nous des relations sincères. Le fait de ne pas
s' affirmer conduit à la rancœur : rancoeur vis-à-vis de nous-memes, dont les besoins ne sont pas
satisfaits, et rancœur de la part des autres, qui sont obligés de s' occuper de nous. Etre toujours
gentil, c' est se montrer parfois faux: ce n' est pas réel. Cela crée un cercle vicieux de comportements
négatifs; c' est compliqué, et en fin de compte, destructeur.
Au diable la gentillesse ! Dites ce que vous pensez et ressentez vraiment. Le monde ne va pas
s' écrouler si vous vous exprimez en vérité.
Paradoxe : il est bien plus simple d 'etre réel, ouvert et sincère que d' être ce que les gens voudraient
que nous soyons.
Souvenez-vous que les autres ont le droit de choisir, et qu' ils ne sont pas forcés d' etre d' accord
avec vous.
Laissez leur cette liberté, défendez vos positions et permettez aux autre de faire de même.
Cela conduit à un style de vie plus simple et plus sain. Meme si vous déployez des trésors de
gentillesse, tout le monde ne vous aimera pas. C' est sans importance à condition que vous vous
aimiez vous-même et que vous vous respectiez. Au moins, les gens qui vous aiment aimeront et
connaitront ce que vous êtes vraiment: c' est la seule partie de vous qui vaille d' être connue.
Affirmez-vous, défendez-vous.
C' est vous qui êtes là , ici et maintenant, dans la réalité de l' instant présent.
Que le monde le sache !
vendredi 8 mars 2013
Pourquoi tant de rancoeur en moi ?
La rancoeur survient quand nous ne nous donnons pas assez à nous-mêmes. Cela signifie que nous donnons trop de nous-mêmes aux autres, jusqu'à nous sentir vides, seuls, maltraités, lésés, que sais-je encore... La rancoeur n' est pas définie en psychologie comme un sentiment primaire; c' est un
sentiment primaire - probablement la colère ou la tristesse - qui a été modifié ou intellectualisé par
notre " ordinateur cérébral " jusqu'à devenir ce que nous appelons la rancoeur. Pour en finir avec elle,
mieux vaut s' attaquer à sa cause : les sentiments sous-jacents.
La rancoeur surgit quand nous offrons un cadeau " à double tranchant " , c' est-à-dire assorti de
conditions. Nous donnons par exemple notre temps, notre énergie ou bien un objet matériel, alors
que nous n' avons pas vraiment envie de le donner, ou que nous le faisons sous la pression d' une
raison quelconque dans le but de recevoir autre chose en échange : la philosophie de la transaction ne correspond pas à un don mais à un troc. Nous attendons de notre cadeau qu'il nous procure des
avantages. Nous attendons l' avantage en question et, quand celui-ci ne vient pas, nous en éprouvons
de l' amertume. Nous sommes en colère contre nous-mêmes pour avoir fait ce cadeau, et nous sommes
en colère contre son destinataire, pour ne pas avoir " remboursé ". L' effet attendu ne s' est pas produit,
tout au moins au niveau de nos attentes, et nous sommes pleins de ressentiment. Nous aimerions
reprendre notre cadeau.
La rancoeur ne peut surgir que quand nous ne nous occupons pas complètement de nous-mêmes.
Rappelez-vous l' image de la bonbonnière. Si nous préparons des montagnes de bonbons pour les
autres et jamais un seul pour nous-mêmes , nous éprouvons de la rancoeur quand les autres mangent
nos bonbons. Nous serions parfaitement en paix si nous commencions à subvenir à nos propres
besoins. Avant de faire un cadeau à quiconque, commencez par vous en faire un à vous-même.
Occupez-vous d' abord de vos propres besoins, et les cadeaux que vous ferez aux autres ne seront
pas gâchés par de vaines attentes de votre part.
Après le remords, la rancoeur est probablement le sentiment le plus destructeur. C' est le
cancer de l' esprit, il est presque impossible d' aimer ou d' apprécier la compagnie d'une personne
qui entretient des rancoeurs. Quand on héberge de la rancoeur, on voudrait que l' autre sache de
dont nous avons besoin, qu'il agisse en fonction de nos besoins et qu' il s' occupe de nous.
Et quand l' autre ne fait rien de tout cela ou qu'il ne peut pas le faire, l' amertume s' installe pour
faire retomber la faute sur l' autre.
La rancoeur, c' est la maladie du drogué . Tout ce que nous avons et tout ce dont nous avons
besoin a été transféré sur des tiers. Nous ne sommes plus responsables de la façon dont nous gérons
nos sentiments. C' est quelqu'un d' autre qui s' en charge. Nous sommes devenus des martyrs car
nous ne cessons de donner aux autres, mais eux ne nous donnent rien. Le drogué attend de
l' extérieur quelque chose qui l' apaise et le satisfasse. Il se sent le droit de se mettre en colère
si sa piqûre salvatrice se fait attendre. Il se sent le droit d' accuser le monde entier de ses problèmes.
Il est un authentique égocentrique.
Quand nous éprouvons de la rancoeur, nous nous comportons comme des drogués. Nous refusons
d' endosser la responsabilité de nos actes. Les dons que nous faisons aux autres nous coûtent trop
chers : ils sont souillés par toutes sortes de conditions, et nous exigeons un cadeau bien plus important
en retour. Nous ne pouvons alors éprouver qu' un immense sentiment d' insatisfaction qui nous
gangrène l' esprit.
Si vous diagnostiquez de la rancoeur en vous, commencez par vous concentrer sur ce dont vous avez besoin, plutôt que sur ce que vous donnez. Les autres ne savent pas ce dont vous avez besoin, et ils ne
vous le fournissent pas, d' accord : ce n' est pas une raison pour vous mettre en colère contre eux;
Tachez de vous calmer. Et puis cessez de prendre les autres en charge. Cessez d' être un
codépendant . Voyez votre rancoeur comme un cancer qui vous ronge.
Pourquoi choisir de garder ce cancer alors que vous pouvez vous en débarrasser ? Préparez-vous mentalement à faire ce qu'il faut pour vous débarrasser de vos ressentiments. Il vous faudra essayer
de nouveaux comportements, il faudra surtout vous occuper de vous-même. Si vous aviez le cancer,
c' est ce que vous feriez; eh bien, ce n' est que de la rancoeur : retroussez-vous les manches, car cette pathologie vous dévore l' âme et vous empêche d' acquérir l' estime de vous-même.
Est-ce là une situation enviable ?
Finissez en avec elle !
dimanche 17 février 2013
Avoir confiance en soi : Six astuces
La confiance en soi est un élément déterminant de la réussite. . Encore une fois ce
n’est pas facile. Il faut faire un travail sur soi-même, il faut dépasser ses peurs. Et ce n’est
pas simple Mais tout le monde peut le faire.
Si
vous manquez de confiance en vous, alors faites de cet objectif une PRIORITÉ !
Travaillez dessus chaque
jour. En vous y tenant, vous devriez
commencer à voir des résultats
en quelques mois. N’espérez pas un changement d’un jour à l’autre.
en quelques mois. N’espérez pas un changement d’un jour à l’autre.
Bien
sur vous pouvez lire tous les livres ou articles traitant de ce sujet et
trouver de bons conseils Mais la théorie
ne suffit pas . le
seul moyen de prendre confiance en soi
est l’ACTION.
est l’ACTION.
C’est souvent par manque de confiance en soi qui fait que vous que notre interprétation
des choses est faussée, que nous n’affrontons pas nos peurs ou que nous agissons plus
par peur que par vraie motivation Le manque de confiance en soi vient de notre
modèle occidental . Dès notre enfance, on nous a appris qu’ il fallait réussir : Tous les
échecs, les moqueries, les accidents de la vie nous font perdre confiance en nous.
La confiance en soi n’ est pas innée et elle se travaille.
des choses est faussée, que nous n’affrontons pas nos peurs ou que nous agissons plus
par peur que par vraie motivation Le manque de confiance en soi vient de notre
modèle occidental . Dès notre enfance, on nous a appris qu’ il fallait réussir : Tous les
échecs, les moqueries, les accidents de la vie nous font perdre confiance en nous.
La confiance en soi n’ est pas innée et elle se travaille.
Voici
6 astuces pour l’ améliorer :
1.
Soyez conscient de vos qualités
Le manque de confiance en soi entraîne souvent une dévalorisation de soi-même. On ne
se sent capable de rien, on est un bon à rien, on ne sait rien faire. Pourtant personne ne
peut dire « je n’ai aucune qualité ». Souvent quand une personne manque de confiance en
elle, elle est incapable de reconnaître ses qualités
se sent capable de rien, on est un bon à rien, on ne sait rien faire. Pourtant personne ne
peut dire « je n’ai aucune qualité ». Souvent quand une personne manque de confiance en
elle, elle est incapable de reconnaître ses qualités
Voici un petit exercice :
Prenez une feuille et un stylo , et
écrivez au moins 10 de vos qualités. Je vous aide avec
une petite liste :
une petite liste :
accueillant, adroit, aidant, aimable, ambitieux,
amusant, apaisant, accessible, appliqué, assuré ,astucieux, attentionné,
audacieux, autonome, avenant, aventureux, beau, bienveillant, brillant,
calme, captivant, charmant, combatif, communicatif, conciliant, confiant,
conformiste, convaincant, coopératif, courageux, courtois, créatif, curieux,
débrouillard, délicat, déterminé, digne de confiance, dévoué, diplomate,
direct, discipliné, discret, dévoué, doux, droit, drôle, dynamique, efficace,
empathique, endurant, énergique, épanoui, équitable, esprit d’équipe,
exemplaire, extraverti, ferme, fidèle, fin, flexible, fort, franc, gai,
généreux, gentil, habile, hardi, honnête, humain, humble, imaginatif,
impliqué, impulsif, indépendant, influent, ingénieux, innovateur,
intelligent, intuitif, inventif, joueur, jovial, juste, leader, logique, loyal,
lucide, maître de soi, marrant, méthodique, minutieux, modeste, motivé,
novateur, nuancé, objectif, observateur, obstiné, optimiste, ordonné,
organisateur, organisé, original, ouvert d’esprit, pacificateur, paisible,
patient, persévérant, persuasif, philosophe, planificateur, poli, polyvalent,
pondéré, ponctuel, posé, positif, pratique, précis, productif, prudent,
pugnace, raisonnable, rassurant, réaliste, réconfortant, réfléchi, réservé,
résistant, respectueux, responsable, rigolo, rigoureux, rusé, sage, sensible,
serein, sérieux, serviable, sincère, sociable, soigneux, solide, souple,
spontané, stable, stratège, sûr de soi, sympa, tempéré, tenace, tolérant,
timide, tranquille, travailleur, vigilant, volontaire, vrai. . .
Ajoutez dans votre liste ce que vous
disent vos proches. Vous devez surement recevoir
des compliments et ne pas les accepter. Je connais certaines personnes qui quand on leur
dit : « Comme tu es belle ( ou beau )! » répondent « non ».
Vous avez probablement déjà vécu cette situation ou une autre similaire .
des compliments et ne pas les accepter. Je connais certaines personnes qui quand on leur
dit : « Comme tu es belle ( ou beau )! » répondent « non ».
Vous avez probablement déjà vécu cette situation ou une autre similaire .
Si on vous le dit, c’est que c’est vrai.
Ajoutez cette qualité à votre liste même si vous
n’ y croyez pas.
n’ y croyez pas.
2.
Soyez conscient de vos défauts
On vous dira souvent de ne pas tenir en
compte de vos défauts et de travailler sur vos qualités. Etre conscient de ses qualités c’est bien.
Mais il faut aussi savoir se remettre en question, travailler sur ce qui peut être amélioré et reconnaître ses défauts.
Exercice : listez maintenant tous vos
défauts. Il devrait être plus facile de faire cet exercice.
Une fois que c’est fait, prenez en un
seul. Et décidez de l’améliorer. Vous êtes pessimiste ? Arrêtez d’ être négatif et positivez . Pour remplacer vos mauvaises habitudes vous
devez travailler sur ce défaut un ou deux mois.pour en faire une qualité . Dès que vous
avez atteint votre but, passez au suivant.. La finalité n’est pas d’être parfait mais que de
vous sentir mieux dans votre peau.
devez travailler sur ce défaut un ou deux mois.pour en faire une qualité . Dès que vous
avez atteint votre but, passez au suivant.. La finalité n’est pas d’être parfait mais que de
vous sentir mieux dans votre peau.
3. Acceptez
les compliments
Vous
en recevrez naturellement si vous faites des efforts.. Prenez soin de vous-même,
faites du sport, soyez déterminés dans vos actions, et vous en aurez de plus en plus. C’est
une courbe exponentielle, plus vous agissez pour modifier le cours de votre vie et
vous améliorer plus vous recevrez de compliments . Apprenez maintenant à les accepter.
Ne les rejetez plus , dites simplement « merci ». Et félicitez-vous de recevoir ce genre
de compliment.
faites du sport, soyez déterminés dans vos actions, et vous en aurez de plus en plus. C’est
une courbe exponentielle, plus vous agissez pour modifier le cours de votre vie et
vous améliorer plus vous recevrez de compliments . Apprenez maintenant à les accepter.
Ne les rejetez plus , dites simplement « merci ». Et félicitez-vous de recevoir ce genre
de compliment.
S’ils ne viennent pas, demandez-les :
« Comment tu m’as trouvé lors de la conférence ? »,
« Est-ce que j’ai été bien ? » Soit on vous répond négativement et vous savez quoi
améliorer, soit on vous félicite, et cela renforcera votre confiance en vous-meme et
vous incitera à continuer d' agir
« Est-ce que j’ai été bien ? » Soit on vous répond négativement et vous savez quoi
améliorer, soit on vous félicite, et cela renforcera votre confiance en vous-meme et
vous incitera à continuer d' agir
4.
Auto suggestion
Chaque matin, et chaque soir,
répétez-vous simplement plusieurs fois : « j’ai confiance en
moi, et je me sens capable de tout » (ou toute autre phrase positive à votre égard).
La première fois que j’ai testé cette technique, c' était quand j' étais enfant. Nous passions
nos vacances dans la Manche et nous nous nous baignions par tous les temps. Je me
rappelle Maman qui me disait et me faisait répéter ;" l' eau est chaude, l' eau est chaude !" Et cela marchait .... même quand il faisait froid. Je ne sentais plus le froid de la mer , ni la fraicheur de la pluie , ni celle du vent. Je ne pensais plus qu' à profiter de ma baiqnade et
au plaisir de nager et de m' amuser en famille.
Cette méthode à été inventée par le Dr Emile Coué, qui à trouvé que dès lors que l’on se répète une phrase, notre subconscient commence à l’intégrer et à y croire. Le concept est
qu’il faut s’imaginer, et non pas vouloir. La simple volonté n’est pas suffisante.
moi, et je me sens capable de tout » (ou toute autre phrase positive à votre égard).
La première fois que j’ai testé cette technique, c' était quand j' étais enfant. Nous passions
nos vacances dans la Manche et nous nous nous baignions par tous les temps. Je me
rappelle Maman qui me disait et me faisait répéter ;" l' eau est chaude, l' eau est chaude !" Et cela marchait .... même quand il faisait froid. Je ne sentais plus le froid de la mer , ni la fraicheur de la pluie , ni celle du vent. Je ne pensais plus qu' à profiter de ma baiqnade et
au plaisir de nager et de m' amuser en famille.
Cette méthode à été inventée par le Dr Emile Coué, qui à trouvé que dès lors que l’on se répète une phrase, notre subconscient commence à l’intégrer et à y croire. Le concept est
qu’il faut s’imaginer, et non pas vouloir. La simple volonté n’est pas suffisante.
Il a donc conduit ses patients à
utiliser la phrase suivante : « Tous les jours et à tout point de vue, je
vais de mieux en mieux », en s’imaginant le problème résolu.
Répétez donc vous la phrase positive de
votre choix en vous imaginant pleinement confiant, faisant des choses que vous
n’auriez jamais fait jusque là.
5.
Zone de confort
La zone de confort c’est
la bulle que vous avez autour de vous. Selon votre confiance elle est plus ou
moins grande. Ainsi pour certains il s’agit de leur ordinateur, d’autre leur
ville, et d’autres leur pays. . Elle n’ est pas forcément géographique . La
notion de zone de confort
est abstraite et personnelle. Elle varie d’ un individu à l’ autre .
est abstraite et personnelle. Elle varie d’ un individu à l’ autre .
Lorsque vous prenez une décision, vous n’êtes pas forcément engagé, et vous avez le choix jusqu’au dernier moment de ne pas passer à l’action. Cela vous est certainement arrivé:
vous décidez de quelque chose, commencez à agir, la peur monte et au dernier moment,
vous vous rétractez.
C’est normal, et c’est le rôle d’une peur. Cependant, il faut toujours combattre ses peurs, et
ne pas les fuir, c’est ainsi que vous gagnerez confiance en vous ! J’ai donc pensé à une méthode pour m’obliger à passer à l’action.
Il suffit de s’engager
Au lieu de réfléchir trop, agissez, et prenez une décision qui vous engage. Par exemple,
si vous désirez aborder un ou une inconnu(e) dans une soirée, allez-y spontanément, sans réfléchir. Une fois sur le fait accompli, vous ne pourrez plus changer d’avis, vous l’aurez fait. Vous pouvez toujours revenir en arrière après, mais en général le plus difficile c’est le
premier pas.
Et l’on peut reproduire cette technique assez facilement. Vous désirez marcher tous les
jours ? Ne renouvelez plus votre abonnement de transports en commun où ne faites plus
votre plein de carburant.
L’idée c’est donc de vous mettre dans des situations où seule l’action pourra vous sortir, ou bien de vous engager en validant un fait donné.
Si vous avez d' autres exemples à ajouter à la liste, notez-les dans les commentaires. Si vous avez une peur à surmonter mais ne trouvez pas de moyen de vous engager, notez-le dans les commentaires, j' essayerai de vous aider.
. Ne
cherchez cependant pas à vous fixer des objectifs trop difficiles à atteindre .La peur de
pourrait l’ emporter sur votre volonté
de progresser Allez-y doucement mais surement.
Montez l’échelle petit à petit…
Montez l’échelle petit à petit…
6. Restez positifs
En toute situation, restez positif.
C’est un conseil difficile à mettre en œuvre, mais c’est extrêmement
important. Voyez comment tirer profit d’ une situation de crise .
Vous avez un problème quelconque ?
Voyez-le comme un défi. Faites tout
pour vous en sortir. Lorsque nous sommes dans le déni ,nous sommes dans un
cercle vicieux . Nous devenons des « victimes qui subissons un état de fait ».
Etre positif signifie que nous restons motivés : nous pouvons tirer des leçons de nos erreurs, et nous adapter..
Etre positif signifie que nous restons motivés : nous pouvons tirer des leçons de nos erreurs, et nous adapter..
« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui
ne fonctionnent pas. » Thomas Edison
La
confiance en soi, est un mélange subtil de tous ces exercices, de mental, et d’estime
de soi..
mardi 5 février 2013
Pourquoi ai je le sentiment que je dois changer ?
Parce que ça ne va plus. Nous ne changeons pas quand la vie nous sourit, nous changeons lorsque quelque chose ne va pas. Le problème avec notre modèle occidental activiste, c' est qu'il fonctionne ... quelque temps. Quand il se grippe, nous avons tendance à croire que c' est de notre faute, et non de la faute du modèle. En général, tant que nous nous sentons bien dans notre peau et à l' aise dans notre vie, nous ne tentons pas de changer. Quand nous cherchons des réponses nouvelles, c' est que quelque chose s' est bloqué et qu'un changement est nécessaire.
Le tout, c' est de le faire au bon moment, chacun à son heure. Nous éprouvons le besoin de changer quand le moment est venu pour nous de le faire. Quand nous éprouverons de la douleur, nous saurons que notre heure est arrivée : nous serons alors disposés à tester des solutions pour soulager notre souffrance. Si nous n' agissons pas talonnés par la souffrance, mais par simple curiosité d' apprendre le modèle ontologique il y a toutes les chances pour que nous ne changions pas. La curiosité, à la différence de la douleur n' est pas un moteur efficace du changement.
Si le temps n' est pas venu pour vous de changer, prenez en acte, aimez vous tel que vous êtes Si au contraire le temps est venu, sachez que ce changement sera douloureux, mais que les douleurs du changement sont purificatrices et solutoires: elles permettent de grandir, de croître et de se développer; quand on se développe, on abandonne des habitudes qui ont eu leur utilité dans le passé mais qui sont désormais caduques. Se développer, cela consiste à apprendre des choses nouvelles, inconnues, voire inquiétantes. Ne cous reprochez pas de ne plus fonctionner de la même façon que précédemment.
Nul ne peut décider du moment propice pour changer. Ce qu'il y a de sur, c' est que vous changerez; les nouveaux outils dont vous aurez besoin ne révéleront leur utilité que le moment venu. Vous aurez peut-être l' impression momentanée d' être bloqué, cloué sur place; vous désirez changer, vous vous sentirez prêt mais rien ne se passera. Dans un moment pareil, il est facile de se décourager et de retomber dans les habitudes précédentes; vous avez peut-être l' habitude de penser en terme d' objectifs, et de vous considérer comme un raté si vos tentatives de changement se soldent par des échecs. Le changement est inévitable mais nous ne saurions le maîtriser en totalité, pas plus que le temps qu'il vous faut pour changer. Quand vous êtes bloqué et que vous ne comprenez pas pourquoi, la meilleure chose à faire est de vous accepter tel que vous êtes dans l' instant présent, c' est-à-dire bloqué; entraînez vous à vous aimer tel que vous êtes dans cette position nouvelle. Ce n' est pas facile mais ça marche; en fin de compte tout finira par se débloquer: vous irez de l' avant, vous évoluerez.
Evitez également de tomber dans l' erreur qui consiste à vous reprocher d' avoir mis si longtemps à changer.
Le fait de vous faire des reproches à propos de quelque chose que vous ne maîtrisez pas vous fait retomber tout droit dans le moi faible. Souvenez- vous : ce n' est pas un concours, vous n' avez pas de concurrent. Peu importe à quelle vitesse vous changez. Vous en êtes là où vous en êtes; vous changez en permanence mais vous n' êtes pas maître du calendrier. Vous pouvez maîtriser la façon dont vous évoluez : ne perdez pas votre temps à vous reprocher de ne pas avoir changé plus tôt ni à vous demander pourquoi vous vous sentez bloqué pour le moment. Acceptez le rythme de votre changement tout comme vous avez appris à vous accepter vous-même. Si tout marche, tant mieux. Si rien ne marche, tant mieux aussi : le moment de votre changement est d' autant plus proche.
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