dimanche 12 mai 2013

Pourquoi ce sentiment de n' être ni ici ni nulle part ?








     Il y a des gens qui apprennent à être peu surs d' eux-mêmes, ce sont des déprimés chroniques,
des codépendants; il y en a d' autres qui concentrent toutes leurs énergies sur l' acquisition de choses
extérieures : ils gâchent tous des années de leur vie sans être conscients ni d' eux-mêmes ni de leur
relation avec leur environnement. Pour ce genre de personnes, c' est un symptôme très courant que
de se percevoir comme ne faisant partie de rien; ils ne se sentent d' appartenance à rien, c' est même
tout juste s' ils sentent qu'ils existent. En refusant de s' occuper de soi, de se mettre à la première
place et de savoir ce que l' on veut et où l' on est, on gomme littéralement son existence. Le sentiment
de n' être  ni ici ni ailleurs reflète de façon significative ce qu'il est advenu de notre estime de nous-
mêmes.
A force d' être décentrés, nous perdons de vue ce qu' est le centre de notre personnalité; à force de
 ne pas être conscients de notre place dans le monde, nous perdons la conscience de l' existence du
monde.


  C' est un sentiment terrifiant que de vivre sans se sentir engagé ni  concerné par ce qui se passe.
On pourrait décrire ce sentiment comme un égarement psychologique. La solution est la même
que lorsque l' on est physiquement perdu; on demande son chemin, on cherche quelqu'un qui
puisse nous guider jusqu'en terrain connu, on reçoit des indications qu'il faut suivre. Puis l' on agit :
on quitte l' endroit où l' on s' était perdu pour se rendre dans un endroit connu. Dans ces situations
où vous êtes psychologiquement perdus, vous serez peut-être contraints de vous rendre dans
un endroit qui vous est inconnu : le centre de vous-même. Dans ce cas, vous ne pouvez pas vous
 retrouver vous-même  vous persistez à rechercher un environnement qui vous est familier.
C' est souvent cela qui vous fait vivre dans le passé : là où vous étiez avant de vous sentir perdu.
Peut-être aussi tentez-vous de revenir au dernier endroit connu, celui où vous étiez juste avant de
 vous perdre.
Mais l' on ne peut revenir dans le passé, on ne peut le reconstituer; si vous parvenez à revenir en
terrain connu, vous ne tarderez pas à vous apercevoir qu' il a changé et que le fait d' y revenir
n' efface pas votre impression d' être perdu. Il n' y a qu' un remède : vous redécouvrir vous-même 
au centre de vous-même

  Tous les chemins mènent au centre, et ce centre, vous pouvez le trouver où que vous soyez.
Une fois que vous l' aurez trouvé, vous n' aurez plus jamais peur d' encore vous perdre
psychologiquement. Vous saurez que vous pouvez vous sentir concerné et engagé où que vous
soyez, car vous le sentirez au dedans de vous.. Suivez les étapes que j' ai suggérées dans un de
 mes articles précédents pour développer votre estime de vous-même. Focalisez vos efforts sur la
vie intérieure. Ne cédez pas à la panique, procédez avec lenteur et vous vous familiariserez vite avec
ce processus de découverte, cette quête de ce que vous êtes en vérité. Plus vous prendrez l' habitude
de l' estime de vous-même, plus vous vous sentirez sur de vous pour devenir vous-même.
Mieux vous vous sentirez centré, plus vous aurez conscience de votre présence et de votre place
dans le monde. Vous commencerez à savoir où vous êtes en permanence, et vous aurez un parfait
sentiment d' intégration même dans un cadre inconnu


 Votre moi intérieur deviendra pour vous un "foyer" confortable et familier.

jeudi 9 mai 2013

Q' est-ce que je suis en train de rater ?





             Un ami de google+ m' a laissé un commentaire sur le fait qu'il avait l' impression de toujours faire
de mauvais choix . Quand nous nous posons cette question , c' est que quelque chose ne tourne pas rond.
Quand nous avons le sentiment de passer à coté de quelque chose, nous nous sentons vides, incomplets, inachevés et peu surs de nous. Cette question signifie souvent que nous souffrons, ne savons que faire.
Nous sommes prêts à changer et à nous développer.
         
       La vie est difficile, douloureuse et pleine de problèmes. Nous avons en nous la capacité de vivre
avec les souffrances et les problèmes, de nous sentir pleins de paix et de joie, bien intégrés. Quand
nous sommes bien enracinés en nous-mêmes, que nous possédons l' estime de nous-mêmes, nous
voyons de combien de miracles la vie est faite. Quand nous vivons sous la tyrannie du moi faible, nous
ne sentons que la souffrance et les problèmes nous accablent.
Nous avons le droit - et le choix - d' être acceptés, de nous sentir aimés et de réaliser notre potentiel;
mais nous ne pouvons demander à la vie des choses extérieures à nous-mêmes et de nous apporter
 tout cela sur un plateau. Nous devons y mettre du notre afin de procurer ce qui nous manque.

       La plupart d' entre nous tendons justement à concentrer nos efforts sur les choses que nous 
sommes incapables de  maîtriser ou de modifier : tout ce qui est extérieur, les problèmes, la souffrance.
Il nous faut apprendre à nous recentrer sue ce que nous pouvons maîtriser et changer.
Quand vous avez l' impression de passer à coté des bonnes choses de la vie, cela vous blesse, vous
en concevez généralement du ressentiment, et vous tentez de chercher en dehors de vous-même la
satisfaction de vos besoins. Apprenez à vous recentrer sur ce que vous pouvez  faire par vous-même, détachez-vous de ce besoin  d' attendre tout des autres. Commencez par accepter le fait que
vous passez à coté de certaines choses.
Recentrez-vous sur votre capacité à prendre soin de vous-même. Au lieu de mettre l' accent sur
vos problèmes, mettez le sur votre capacité à les résoudre. Vous êtes un spécialiste de la résolution
des problèmes. Votre passé regorge de problèmes que vous avez résolus. Vos problèmes d'
aujourd'hui, vous les résoudrez, d' une façon ou d' une autre. Choisissez la manière dont vous
voulez les résoudre et faites de votre mieux. Récompensez-vous pour vos efforts même si vous
n' obtenez pas exactement ce que vous désiriez. Ne vous laissez pas hypnotiser par les
souffrances de la vie, observez plutôt ce que la souffrance  vous enseigne. Rappelez-vous que la
douleur fait partie de la vie et qu'elle est utile à bien des égards. C' est elle qui nous ouvre les
portes du changement. C' est elle qui met votre estime de vous-même à l' épreuve et vous
conduit à une conscience plus précise de ce que vous êtes. La douleur est un extraordinaire
professeur, si vous vous ouvrez à ses enseignements.

     Quand vous avez l' impression de passer à coté de quelque chose, demandez-vous si vous êtes
capable de subvenir à vos besoins. Si vous vous sentez mal aimé, appliquez-vous à vous aimer.
Si vous souffrez de n' être pas récompensé ni reconnu pour ce que vous êtes  récompensez-vous, reconnaissez votre valeur. Si vous vous sentez décentré, si la paix intérieure  vous fuit, commencez
par accepter le stade auquel vous êtes parvenu, entraînez-vous à ralentir votre rythme; prenez
soin de vous-même, aimez-vous. Faites pour vous-même ce que vous espéreriez que les autres
fassent pour vous.
Dites-vous les mots que vous aimeriez entendre de la bouche des autres. Arrêtez de vous tourmenter
pour devenir heureux ou satisfait, contentez-vous de vouloir devenir conscient.
Quand vous convoitez désespérément quelque chose, cette chose nous fuit souvent. C' est encore
un paradoxe : quand vous acceptez d' être là où vous êtes et d' avoir ce que vous avez, vous obtenez souvent ce que vous voulez.


   Vous avez tout ce qu' il faut pour prendre soin de vous-même tel que vous êtes dans l' instant 
présent.
S' il vous manque quelque chose pour vous percevoir positivement, remédiez-y et obtenez tout
ce dont vous avez besoin.
S' il vous manque quelque chose qui dépend des autres ou de facteurs extérieurs, changez vos
priorités et renoncez à diriger vos efforts sur ce que vous ne pouvez pas maitriser.
En définitive, vous n' obtiendrez jamais de l' extérieur ce dont vous avez vraiment besoin.


Comblez-vous vous-même et vous n' aurez plus l' impression qu'il vous manque quoi que ce soit 
dans votre vie.


dimanche 5 mai 2013

Et vous, vous commencez quand ?






      1. Je m’engage à vivre un moment à la fois et un jour à la fois. A vivre chaque jour pleinement et consciemment, en étant et en faisant de mon mieux. Chaque jour est un jour nouveau, une nouvelle
page de vie.



     2. Je m’engage à apprendre une nouvelle chose  tous les jours et à l’appliquer dans ma vie.
J’apprends de mes erreurs, et je m’accorde le droit de me tromper, car c’est la seule façon d’apprendre.
 Je suis patient avec moi-même, et je célèbre chaque réussite, aussi petite soit-elle.



   3. Je m’engage à me connaitre d’avantage par la méditation, par la connaissance de soi, par la lecture
de mon être. J’écoute ma petite voix intérieure, car elle est moi, elle est mon cœur. Mon cœur est ma
pensée profonde, il sait et comprend ce que je veux et ce que je crois véritablement.

mercredi 1 mai 2013

Que du bonheur !



    Aujourd'hui, nous sommes le premier mai et j' en profite por vous souhaiter tout le bonheur
que vous méritez. Je vous offre ces quelques brins de muguet.



                  N' oubliez pas cependant que le bonheur, c' est vous seul qui en avez les clés.