dimanche 21 octobre 2012

" Faire son deuil "






Je sais que beaucoup d' entre vous souffrent de l' absence d' une personne chère et qu' elles ont      beaucoup de mal à surmonter cette épreuve . Tout le monde est désemparé face à la perte de quelqu' un et je vais essayer de vous permettre d' identifier où vous en êtes par rapport à votre ressenti .


         Je voudrais revenir sur cette expression employée à tous vents : " Faire son deuil".

         
   Combien de fois n'avons nous pas entendu dans la bouche de personnes désireuses de nous aider : 



 "tu verras, cela ira mieux quand tu auras fait ton deuil" 

       D'autres vont vous dire: "sois fort, arrête de pleurer; ne te laisse pas aller; tourne la page, c'est   du passé;   n'en parlons plus; il est mieux là où il est; change-toi les idées". Il n'est pas souhaitable de faire l'autruche. Pour réussir à faire son deuil, il faut, malheureusement, ou heureusement, accepter  d'y entrer. Là commence véritablement ce que Freud appelait " le travail du deuil "


       La séparation définitive avec un être aimé est une épreuve bouleversante.  Faire son deuil, c’est accepter l’absence du défunt et la fin de notre relation avec celui-ci, accepter que la vie précédente soit terminée. La vie de maintenant est différente et ne sera plus jamais ce qu' elle a été.

        Le deuil représente le cheminement de la personne confrontée à cette perte jusqu'à ce   qu'elle réapprenne à vivre en l'absence de celui qu'elle a perdu. Il s’agit d’un cheminement long, difficile et douloureux. Chacun franchit les différentes étapes à son rythme, en fonction de son passé, de son histoire, de ses ressources personnelles. 
  
     C’est comme un fleuve, il commence torrent dans la montagne, puis se calme dans la plaine, puis se déchaîne à nouveau en cas de forte pluviosité et se calme à nouveau lors de son arrivée à la mer.

      Il faut profiter de ces moments de calme. Profitez en pleinement afin de reprendre des forces, sans culpabilité, car cela vous aidera à passer les étapes. Il faut les accepter, accepter de souffrir pour être capable de revivre ensuite
 
      Le deuil et les étapes complexes du processus de deuil sont nécessaires. Même si pour l’instant la peine semble intolérable, il est normal et sain pour une personne en deuil d’éprouver des émotions intenses et de soudains changements d'humeur.

      Il faut du temps pour s’en remettre. La durée de la période de deuil dépend de la situation et varie considérablement d'une personne à l’autre. Le deuil n’est pas une faiblesse mais bien une nécessité. Refuser de faire son deuil est immature et peut occasionner des problèmes ultérieurement.   

      J' aborderai six étapes principales : 
  
  Les personnes en deuil ne passent pas nécessairement de la première à la dernière étape dans l’ordre
  logique. Certaines personnes peuvent sauter plusieurs fois d’une étape à l’autre et le temps nécessaire pour
  ce faire peut varier, il peut y avoir simultanéité, parfois certaines étapes réapparaissent.
  Ces différentes étapes qui jalonnent le deuil sont des réactions normales dont la durée varie selon le vécu
  des personnes  et ne sont pas forcément pathologiques. Elles peuvent le devenir si une personne reste 
   figée dans une de ces étapes.   
   Les premières étapes sont sous le signe de la tristesse. La tristesse d’une séparation n’est pas à confondre avec une dépression, c’est une réaction normale. 

    1. Le choc
    2. Le déni
    3. La colère
    4. La culpabilité
    5. La dépression
    6. La reconstruction

                    
                               
                        1.   LE CHOC



      Le monde s’est arrêté de tourner, le temps n’existe plus... Il y a une perte de contact 
avec la réalité.
 Les personnes se sentent dans un état second, en état de choc. C’est la sidération, on ne
 peut croire 
 à ce qui vient de se passer : « ce n’est pas possible, ce n'est pas lui, que nous arrive-t-il ? ». 
Ces réactions  sont d'autant plus vives que la mort est inattendue ou brutale.    

     Lors de cette phase, il est capital que le sujet endeuillé soit confronté à la réalité de 
 la mort. Toucher,  voir le corps du mort est important pour les proches. C'est tout le drame 
 des familles de disparus 
qui ont plus de difficultés à faire leur deuil.  
  
     Immédiatement après la nouvelle du décès, certaines personnes décrivent cette 
sensation comme le fait d’être enveloppé dans un cocon ou d’avancer comme 
un somnambule durant les funérailles et  les démarches qui suivent nécessairement 
un décès. D' autres agissent comme des automates .

     Le choc ne doit pas durer éternellement  car cet état mettrait  sanotrenté mentale en
 danger . Il faut  réaliser et prendre conscience et accepter qu’il se soit passé quelque 
chose de grave.  Cette étape peut durer plusieurs jours ou plusieurs mois .


                  
                    2.   LE DÉNI



D’abord on est abasourdi: « non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible, lui ou
 elle qui était si ...,  je n’arrive à y croire, je ne m’y ferai jamais, je crois toujours qu’il
 va rentrer, etc. ».
 Cette période 
d’abattement est aussi de l’incrédulité et parfois de la dénégation.

 On n’admet toujours pas  la mort puisqu’elle est inadmissible. Il y a l’espoir qu’il y a
une erreur quelque part, que tout n’est qu’un   mauvais rêve et qu’on finira bien par s’en 
sortir.
 Toutes les énergies sont tendues pour récupérer l’absent d’une manière ou d’une autre.


   Ce refus d’accepter la réalité constitue une sorte d’auto-défense devant l’inéluctable. 
Toute notre énergie vitale s’insurge devant une réalité et prétend la nier. Dans un premier 
temps, c’est une réaction  saine, normale, face à ce qui arrive, elle permet, un temps, 
de soulager sa souffrance, de se « protéger »  de la douleur en prolongeant dans
 l’imaginaire la vie du défunt. S’y enfermer, ne pas parvenir à la dépasser peut devenir grave.  

   Cette étape est d’autant plus fortement ressentie que le décès est brutal, inattendu.  

  D’autres vont faire comme si cela n’avait pas eu lieu. Ils n’ont rien à refouler, puisque 
cela n’a pas eu lieu. Lorsqu’il n’y a pas d’enterrement, ni de cadavre, on sait que le deuil 
est plus difficile. C’est le   cas de toutes les «disparitions », les disparus en mer,
 en montagne ou les non-revenus de la guerre. 
 Tout le monde connaît des mères qui ont gardé intacte la chambre de leur fils qui n’est
 jamais revenu  et qui mettaient son couvert à table tous les jours. D’autres continuent à 
aller le chercher à la sortie de  l’école. Le deuil des enfants mort-nés dont autrefois on ne 
rendait jamais le corps à la famille était particulièrement difficile à faire. Et la dénégation 
est pire que le refoulement car elle peut mener à la psychose.   

   Le déni de ce deuil peut se cumuler avec un deuil suivant, même 40 ans après et la
 dépression  pathologique peut venir de cette accumulation .   

  On ne veut pas souffrir, donc on ne rentre pas dans le deuil et on ne pourra donc pas
 en sortir.
  Le déni c’est une protection, pour tenir debout, ce n’est pas une faute.
 
                         Comment sortir du déni ?

  Il est nécessaire de s’en rendre compte. L’entourage, une amie peut essayer d’alerter.
  Vous devez partager vos émotions, mettre des mots sur vos maux .
  
   On peut voir un professionnel, un bon thérapeute. Il existe des techniques en
 psychothérapie  pendant laquelle on va revivre le deuil, enterrer la personne, 
travailler avec des mots, des colères.
 Après vous serez libérés. 


              3. LA COLERE





       

 Le déni passé laisse souvent place à l’expression de la colère
, de la révolte:

                  "Il n'aurait pas du mourir "

    C’est un moment où l’on recherche des causes, 
des coupables du décès, telle chose mangée, tel  sport fait
 juste avant la perte de l’enfant, ….

  Un sentiment d’injustice apparaît, d’autant plus intense 
que la mort est inattendue ou les liens avec  le défunt étroits : “ Pourquoi lui ? 
C’est injuste à son âge, dans sa situation. Pourquoi me fait-il cela ? Qu’ai-je fait pour
 mériter cela ?... ” 

  Cette étape est spécialement difficile à dépasser, peut-être parce que, confrontés
 au problème de la mort, et surtout de cette mort, nous n’avons pas de réponse claire,
 d’explication naturelle.
 Nous cherchons un coupable : Dieu, les forces du mal, la société, les négligences du corps
 médical. 

 Commence alors un examen sans fin du comment et du pourquoi de cette mort.

 La rancœur et parfois le désir de vengeance s’installent envers toute personne
 considérée comme responsable de la mort.

 Vous vous accusez également: "si j'avais fait cela , si je n'avais pas fait ceci, 
il ne serait pas mort "

  Cette colère peut également atteindre la famille, les proches car les tensions sous-jacentes 
avant le deuil vous être exacerbées dans ces circonstances dramatiques.

Ces manifestations agressives ont besoin de s’extérioriser. Elles sont l’expression 
d’une forte charge  émotionnelle qui doit pouvoir s’alléger. La façon dont la personne 
est entourée, écoutée, réconfortée, compte beaucoup.  

 On a le droit d’hurler sa colère, d'être hors de soi face à des souffrances telles
 que celles du deuil.
 Il est important que cette colère sorte, car ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Cette colère
 rentrée peut agresser le corps physique et entraîner des pathologies graves.  

La colère peut aussi être dirigée contre celui qui est parti, qui nous a abandonné avec tous 
ces problèmes matériels, avec les enfants…Mais, cette colère n’est pas admise, le défunt 
n’a pas demandé à mourir, cela ne se fait pas ! Et nous retournons alors cette colère 
contre nous, c’est la période de la culpabilité.

        
            4. LA CULPABILITÉ


















Le remord et la culpabilité sont également des sentiments fréquents et objectivement
 injustifiés  accompagnant le deuil. .Puisqu’il faut être dans le malheur, on va être en
 colère contre soi. 

Il y a bien des raisons de culpabiliser selon les cas:

-Culpabilité de ne pas avoir fait ce qu’il fallait (analyses, médecins), d’avoir fait ce qu’il ne 
fallait pas 
(disputes, reproches, tromperies, désirs de mort etc.…), de l’avoir relégué(e) dans une 
maison de retraite,
-Culpabilité de ne pas avoir été présent(e), de l’avoir abandonné pour le passage,
-Culpabilité de n’avoir pas su ce qu’il fallait dire, d’avoir dit ce qu’il ne fallait pas,
  - Culpabilité de ne pas avoir su ou pu montrer suffisamment son amour pour la personne
 disparue, de ne pas avoir assez de chagrin...   

 C’est une étape normale du deuil, on tourne en rond, on ne sait pas comment en sortir.  
 Les promesses faites au défunt ne doivent pas renforcer notre culpabilité, car faites 
à un moment,  elles peuvent devenir impossibles. Ce n’est pas grave, c’est à celui qui 
est vivant de décider si cette  promesse doit être réalisée. Si c’est faisable, il faut le faire 
car c’est important, mais si on a promis quelque chose d’irréaliste, . Il faut trouver le
 moyen de se libérer de ces charges que l’on s’était collées sur le dos sans culpabilité
peut être avec un rite comme dire, écrire que ce n' est pas possible.
Ce n’est pas le perdre, que de se libérer de ces liens là, au contraire. 
C’est le retrouver dans une autre relation, beaucoup plus intime.   


          5. LA DÉPRESSION





  









Dans la majorité des cas, le travail de deuil passe ensuite par une phase de dépression. 

   Chagrin, découragement, repliement sur soi, marquent cette étape. L’évidence s’est 
imposée, toutes les étapes précédentes ne cachent plus rien, on a tenu un moment, 
avec le déni, la colère, la  culpabilité. Tout d’un coup : il n’y a plus rien. Il faut ouvrir
 les yeux, il n’est plus là, il ne  reviendra jamais ! C’est le vide le plus complet.
  Cette étape devient pathologique, si elle  persiste trop longtemps. 10 à 20 % 
des veuf(ve)s  présentent un syndrome dépressif plus d'un an après le deuil. D'après 
le DSM IV, les symptômes  suivants seraient plus en faveur d'un épisode dépressif 
pathologique que d'un deuil "normal" si cinq d’entre eux sont vécus toute la journée 
sur au moins deux semaines consécutives:   
  Perte de plaisir, d’intérêt en général ,
  Culpabilité à propos de choses autres que les actes entrepris ou non entrepris par le survivant 
  à l'époque du décès,
  Perte ou prise de poids
  Sommeil perturbé, impossibilité de se rendormir,
  Ralentissements psychomoteurs 
ou du langage : parler plus lent, difficultés de 

concentration,
  Altérations physique profondes et prolongées ,f
atigue
  Grande dévalorisation, tout ce qu’on fait, est nul : ce n’est en réalité qu’une impression,
  Hallucinations autres que celles d'entendre la voix ou de voir transitoirement l'image 

 du défunt,
 Trouble de la mémoire et en dernier des idées de mort.   

 Les statistiques en France montrent que pendant les deux premières années de deuil 
le risque de suicide est cinq fois plus élevé que dans le reste de la population.  

 La plupart des deuils pathologiques proviennent d’une accumulation de  circonstances
 traumatiques:
    - la mort a été jugée choquante ou brutale,
    - la dynamique familiale était déjà conflictuelle avant le deuil,
    - ce deuil suit d'autre(s) deuil(s)  encore présent(s) à l'esprit et donc non réglé(s),
     -vous présentez une prédisposition à la dépression.

 On peut comparer la dépression à un tunnel, on sait qu’il y a quelque chose au bout.
 Il faut avoir cet espoir et en plus, sachez qu’il y a des petites lumières tout le long du tunnel.
 Essayer de trouver trois cadeaux dans votre journée, un sourire du voisin, un dessin 
de gosse, etc…
 Un jour vous apercevrez le bout du tunnel, il faut y croire. Le bout du tunnel  n’arrive pas 
d’un seul coup, cela arrive, repart dans le noir et encore et encore une fois. Rien ne se fait 
dans l’ordre, on revient en arrière, mais on vivra chaque phase à un moment donné.   

  Comme pour les étapes précédentes, il ne faut pas hésiter à se faire aider. Votre 
souffrance  vous appartient, mais vous pouvez la partager pour qu'elle soit moins lourde
 à porter : Amis, groupe de paroles, thérapeute compétent.



             6. LA RECONSTRUCTION




Cette phase est l’intégration du deuil dans une histoire personnelle. Ce n’est en aucun 
cas l’oubli  de celui ou celle qui nous a quittés, mais c’est l’acceptation de rentrer dans le
 cycle de la vie avec son vécu,  si douloureux soit-il. Le travail de deuil sera alors réalisé... 

  Avec le temps, vous commencerez à vivre des périodes pendant lesquelles vous arrêterez

 de  penser sans cesse à votre perte. Le souvenir mélancolique remplace l’absence 
intolérable du défunt. Il devient possible de sourire. Vous serez alors en mesure de vous 
concentrer sur les tâches  quotidiennes. Une grosse peine ne peut s’oublier complètement.
 Elle finit plutôt par se positionner parmi les autres exigences plus immédiates de la vie.
 Des amitiés plus profondes peuvent se forger au cours du processus de partage. 
Vous serez par la suite peut-être encore plus conscient de la valeur de la vie, des gens et 
des expériences  . 

  La personne est capable de se tourner vers l’extérieur, elle multiplie ses échanges
 avec le milieu  extérieur. L’espoir et les projets de vie renaissent, de nouveaux avantages
 ou de nouveaux modèles  de comportements apparaissent. On commence à acquérir 
de nouvelles compétences et les succès  rendent confiance. Il convient alors de 
déterminer si l’on va s’engager dans de nouvelles relations, de nouvelles amitiés ou de 
nouvelles amours .
 Se guérir du deuil peut être vécu comme un désaveu, un oubli ou une ingratitude 
envers le disparu.

    En fait le processus de deuil fait jouer les pulsions de vie contre les pulsions de mort.
 Le problème essentiel est de savoir si le travail de deuil est fondé sur un processus 
de résignation  ou un essai d’intégration de la mort de l’autre dans la vie de l’un. Il faut vivre
 avec ce mort, ce vide, cette absence définitive. Non s’y résigner parce qu’on ne peut rien 
y changer,  mais élaborer l’absence du mort, retrouver lui en soi et soi en lui, instaurer
 un dialogue.

   Faire le deuil, c’est faire la paix et se défaire de ses liens. Et il faut du temps. 
Dans notre monde  de l’instantané et de l’éphémère, on voudrait se “ débarrasser ” 
de la souffrance le plus vite possible.  Mais le processus de guérison prend du temps.

  Négliger ces différentes étapes, c’est risquer de gommer la mort par des paroles trop

 rapides : 
 " Il est heureux maintenant, il va nous aider. ” Même si elles sont vraies, elles demandent 
de donner du temps au temps, le temps de mettre en place une nouvelle relation avec
 le défunt. Tout ce que son départ a bousculé demande un nouvel équilibre. La vie a repris
 sa place. Et aimer de nouveau, ce n’est pas trahir celui qui est parti.   
Cette période n’est pas acquise une fois pour toutes, il peut y avoir alternance entre 
mélancolie  et espoir, de plus, elle peut être perturbée, suivant les personnes, par un 
anniversaire ou un évènement fortuit à des dates plus ou moins sensibles : la date 
présumée d’accouchement, la date anniversaire, la fête des mères, des pères, Noël…
 Le rythme du deuil est en outre différent d'un individu à l'autre.

Cette réorganisation ne peut se faire sans l’aide des autres. Les personnes ont besoin 

d’un appui,  d’une bouée pour refaire surface. Le groupe de paroles est aussi utile dans 
cette phase, le thérapeute peut aussi terminer son travail ici

 Pour s’aider, on peut commencer par l’échange des pardons.


Se pardonner soi-même de ce que l’on n’a pas fait et qu’on aurait du faire, cela atténue 
notre culpabilité.  
On demande pardon pour se pardonner à soi même: J’ai donc fait ce qu’il fallait, je sais 
que je suis pardonné...
 I

  Si on se pardonne, on peut pardonner à l’autre, cela peut se faire Ce n’est pas parce 

qu’il est  mort qu’il faut garder un contentieux. .  
   
 Pour aider à la reconstruction, on peut prendre ce qu’il y avait de bon dans celui qui est
 mort  et le prendre pour soi, c’est l’héritage. Dans la période d’acceptation, on a fini l
es taches du défunt,  la vie du défunt, vider l’armoire de ses vêtements, accompli une 
promesse faite sur le lit de mort.
 Dans la période dite de l’héritage, on va chercher les qualités qu’avait le défunt. Tiens, 
il faisait cela  comme cela, on a le plaisir de faire pareil, c’est le cadeau caché : 
« grâce au deuil j’ai pu… ».
 On reprend naturellement quelque chose de très fort qui existait entre personnes 
qui s’aimaient. 


 Chaque  cas en fait est particulier, chacun traverse le deuil à son rythme et à sa façon
C' est normal . Il faut du temps pour accepter la palette de ses émotions, tisser un nouveau
lien avec le disparu et réinvestir sa vie.

 N' hésitez pas à laisser vos commentaires , partager vos expériences ou  me demander 
de faire un article sur un sujet en particulier. Vos messages ne seront pas publiés si vous 
ne le souhaitez pas .

Profitez bien de votre journée ...


   



1 commentaire:

  1. J'ai perdu ma fille de 39 ans il y a 2 ans 1/2
    Ce que je viens de lire est totalement réel ..je me suis retrouvée dans le processus ..mais ne suis pas encore arrivée à la reconstruction...Mais j'ai connu le choc , le déni, et la colère en une seule phase ...actuellement j'ai pris 15 kgs en 2 ans , mais je m'en moque et je suis au stade de la dépression je pense ...elle me manque tous les jours ..elle s'appelait Elisabeth et je l'aimais , mais lui ai je assez dit ??

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!